n°01102 Carte d'identité J. Jonah Jameson
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Cachet de l'éditeur |
Au fil des années, Jameson a assoupli sa position vis-à-vis des héros costumés : ainsi, les Vengeurs trouvent grâce à ses yeux parce qu'ils travaillent en collaboration avec le gouvernement. De même refuse-t-il obstinément que le Bugle se fasse l'écho du racisme anti-mutant ; Jameson a ainsi refusé l'intégralité des informations sur les X-Men pour voir tomber Bastion, qu'il avait flairé comme plus dangereux.
S'il déteste Spider-Man, c'est pour des raisons personnelles. Fier comme Artaban et têtu comme une mule, Jameson préfère continuer à traîner le Tisseur dans la boue, plutôt que d'admettre qu'il s'est trompé sur son compte.
Aucun, c'est un simple humain.
Biographie
Engagé comme reporter au Daily Bugle alors qu'il était encore au lycée, J. Jonah Jameson gravit peu à peu tous les échelons avant d'être promu rédacteur en chef. Puis, il rachète le journal qui, sous sa direction, devient le premier quotidien de New York. En 1968, la firme de Jameson racheta le Good Man Building dans Manhattan et tous les services du Daily Bugle y furent installés. Le building est maintenant connu sous le nom de Daily Bugle Building. La femme de Jameson est décédée dans des conditions inconnues en ne lui laissant qu'un fils, John, qui devint astronaute à la NASA et qu'une pierre trouvée sur la Lune, transforma en Homme-Loup.
Profitant de sa réputation d'homme intègre et de sa position d'éditeur, Jameson se sert du journal pour influencer l'opinion. Dans les pages du Bugle, il mène une croisade pour la défense des droits civils et contre le crime organisé. En marge de ces causes, il signe de violents éditoriaux contre Spider-Man. Depuis sa première apparition en public, Jameson le considère comme une menace pour la société. Non content de le discréditer dans les pages du journal, il va même jusqu'à échafauder plusieurs complots pour le faire passer pour un imposteur ou le traîner en justice. Ce dernier était à l'origine connu comme amuseur public et utilisait ses pouvoirs sur scène et à la télévision. Mais quand Spider-Man eut arrêté son premier malfaiteur, Jameson cria haut et fort sa peur que cet "amuseur" masqué ne se servît de ses dangereux pouvoirs pour se placer au dessus des lois. Aussi se mit-il à attaquer Spider-Man dans ses éditoriaux et il fut boycotté sur les scènes et sur les plateaux.
Un jour que son fils se trouvait en mission orbitale, sa capsule se trouva en difficulté. Spider-Man se rendit spontanément à la NASA et se porta volontaire pour le secourir. Mais, Jameson interpréta ce sauvetage comme une manoeuvre publicitaire et dénonça la présence illégale sur une base militaire de Spider-Man qui fut dès lors considéré conme un hors-la-loi.
Jameson n'admit qu'une seule fois qu'il détestait Spider-Man pour ses qualités de héros que lui-même ne possède pas, lorsque celui-ci faillit abandonner sa carrière et que l'on retrouva son costume jeté dans la rue. Mais, ce constat lui étant insupportable, il n'en tint pas compte. Aussi s'obstine-t-il dans ses attaques contre Spider-Man sous couvert d'une croisade contre les justiciers en général.
A plusieurs reprises, Jameson a mis en oeuvre des opérations secrètes dirigées contre Spider-Man. Il a par exemple engagé le Docteur Farley Stillwell pour qu'il transforme un homme en Scorpion afin que ce dernier le combatte. Il a en outre soutenu le projet de Spencer Smythe : des robots spécialement programmés pour lutter contre Spider-Man. C'est dans des circonstances analogues qu'il a rencontré sa seconde épouse, le Docteur Marla Madison, qu'il avait chargée de construire un robot capable de capturer Spider-Man. Car Jameson n'est pas un meurtrier, son seul but est de capturer et de démasquer Spider-Man, pas de le tuer.
Récemment, le [Caméléon] a kidnappé J. J. Jameson pour prendre sa place et avoir accès au dossier du Daily Bugle concernant le [Caïd] qu'il voulait détrôner. C'est à Spider-Man que Jameson devra sa liberté, mais, bien entendu, il trouvera le moyen de lui faire porter le chapeau. Il ne retrouvera son journal que pour le perdre car le financier, Thomas Fireheart, alias le Puma, s'en empara. Il chercha à fonder un autre journal mais Fireheart lui revendit quelques temps plus tard ses actions pour 1 Dollar.
Jameson crut son heure de gloire arrivée lorsqu'il promit une récompense de 1 million de dollars à celui qui lui apporterait la preuve de l'identité de Spider-Man : Peter Parker réussit à s'en tirer en lui faisant croire qu'il s'agissait de son propre fils, John Jameson. Mais la révélation de l'identité de Spider-man devait être le fait de Peter lui-même, en prenant parti pour l'Acte d'Enregistrement des Activités super-humaines. Jameson prit très mal ce qu'il a considéré comme une trahison, et poursuivit Peter devant le tribunal pour abus de confiance et escroquerie. Devenu encore plus susceptible qu'avant sur le Tisseur, il a récemment licencié Robbie Robertson, qui avait ouvertement pris position contre sa croisade contre le super-héros, avant de revenir le réembaucher, comme à chaque fois, après avoir eu une entrevue avec Spider-man, qui se laissa rosser pour le soulager.
Après la saga "One More Day", il oublia comme tout le monde l'identité secrète de l'Araignée mais garda son caractère colérique, refusant toujours de payer les photos de Peter Parker. Ce dernier, excédé de ne pas être rémunéré pour ses services, le provoqua un jour et Jonah s'effondra, victime d'une crise cardiaque. Sauvé par Peter qui lui fit du bouche à bouche, il dut néanmoins être hospitalisé, et, persuadée que c'était à cause de son obsession du scoop et de Spider-man qu'était due son malaise, sa femme Marla revendit toutes leurs parts à [Dexter Bennett], un homme d'affaires qui tentait de racheter le journal depuis longtemps. Pour le ménager, son entourage lui tut la cession du Daily Bugle. Cependant Spider-man finit par lui apprendre la vérité lors d'une visite à l'hôpital, nouvelle qui lui causa comme prévu une nouvelle crise cardiaque.
Plus tard, Bookie fit irruption chez J. Jonah Jameson et l'accusa sans détour d'être le tueur aux traceurs. Gardant son calme, l'ex-propriétaire du Daily Bugle réfuta ses allégations, en prouvant via ses cicatrices que sa crise cardiaque n'avait pas été simulée et que les deux candidats à la mairie avait refusé son soutien pour couvrir leurs arrières. Finalement il neutralisa Bookie sur le pas de sa porte avec un pistolet taser, lequel, en pleine convulsion, demeura persuadé d'avoir découvert l'identité du tueur aux traceurs, signe de sa fortune prochaine.
Par ailleurs, en voulant à sa femme d'avoir vendu le Daily Bugle, Jameson demanda le divorce. Frustré de ne pouvoir couvrir les élections municipales, il se défoula sur Spider-man, en cognant sur un punching-ball à son effigie et en se déclarant persuadé à la télévision de sa culpabilité des meurtres commis par le tueur aux traceurs.
Jonah tenta plus tard de recoller les morceaux avec Marla mais celle-ci refusa de lui parler après avoir découvert qu'il se servait d'elle pour se faire une bonne image en vue des élections municipales. L'ex-patron du Daily Bugle devint d'ailleurs le nouveau maire de New York, au grand dam de Spider-man. Il eut rapidement fort à faire dans ses nouvelles fonctions, en grande partie à cause de [Spider-man III], choisi par Norman Osborn comme mascotte de la ville qui s'ingénia à ruiner sa vie en déposant sur son lit le cadavre de Candy, l'une de ses groupies et en déclenchant une guerre des gangs entre les Rolling Sevens et les Park Avenue Players. Trouvant son nouvel allié trop inerte dans sa lutte contre le crime, Jameson le prit rapidement en grippe au point de chercher un moyen de l'évincer. Il pensa l'avoir trouvé avec des clichés montrant Cargan dévorant des membres de la clique du [Rédempteur].
Pour remonter le moral de ses habitants, Jameson mit en place la fête de New York, lors de laquelle Cargan arrêta les gangs précités ainsi que Daken et le Tireur, envoyés par Osborn pour éliminer ce dernier. Ce haut fait eut pour effet inattendu d'en faire conjointement les héros de la ville, alors que tous deux se détestaient profondément sans cependant que l'ex-patron du Daily Bugle ne connaisse la véritable identité de Spider-man III. Fort de sa nouvelle position, sa croisade contre l'Araignée prit une toute nouvelle tournure, créant une brigade spécialement dédiée à traquer le super-héros, qui se fit un devoir d'agir non-stop rien que pour l'embêter. Jonah fut aussi très contrarié par la nouvelle du mariage de son père avec Tante May.
Il finit cependant par le payer après les manigances de Docteur Octopus pour le faire échouer. Mais son plus grand traumatisme fut de voir le Daily Bugle complètement rasé par Electro. Plus tard, après que la mafia l'ait désigné au [Vautour IV] comme le responsable de son état, celui-ci l'attaqua à la mairie. Jameson s'enfuit et Gabriel Graham, un agent de sécurité le protégea au prix de sa vie. Très marqué par ce sacrifice, il refusa d'être couvert par une photo truquée de Parker, le montrant en train de se battre contre le Vautour, et le dénonça publiquement lors d'une conférence de presse, renvoyant par la même occasion son photographe officiel. Lors d'"Heroic Age", il assista à la reformation des Vengeurs.