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X-Men : Days of Future Past

Type :
Film
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Je tiens avant tout à m’excuser pour l’écriture tardive de cette critique mais j’ai été fort occupé ces derniers temps. J’ai vu « X-Men : Days of Future Past » le jour de sa sortie mais comme mes examens approchaient dangereusement, j’ai dû démarrer mon étude au plus vite. Une fois mes examens terminés, j’ai voulu entamer ma critique mais le film n’était plus assez frais dans ma mémoire pour vous offrir une critique de «qualité».

C’est pourquoi, samedi 28 juin, je me suis glissé, pour la deuxième fois, dans les salles obscures pour admirer le chef-d’oeuvre « X-Men : Days of Future Past ». La réalisation de ce nouvel opus de la franchise X-Men est confiée encore une fois au célèbre Bryan Singer (« X-Men », « X-Men 2 » et « Usual Supects ») ! Le scénario est quant à lui rédigé par Simon Kinberg (« X-Men : L’affrontement final », et « Jumper », « Target »), Matthew De Vere Drummond (« Stardust », « Kick-Ass » et « The Debt ») et Jane Goldman (« The Woman in Black »).

Tout comme pour mes précédentes critiques (on ne change pas les habitudes qui fonctionnent), je vais présenter une fiche technique avec un bref synopsis, une liste des personnages et leurs rôles dans le film. J’évaluerai ensuite les points suivants : la qualité de la réalisation et des effets spéciaux. La critique sera basée sur le scénario et le jeu d'acteurs. Je termine avec une appréciation personnelle chiffrée allant de un à neuf (la nullité absolue et la perfection n’existent pas à mon sens). Encore une fois dans le but d'éviter tout quiproquo, je tiens à préciser que je critique le film en tant qu'entité individuelle, sans l’entre-couper de comparaisons avec le comic-book, car une production cinématographique est une adaptation libre dirigé par un réalisateur compétent entouré son équipe.

 

Fiche technique :

 

Synopsis

 

Le décor se plante en 2023, et les mutants, les humains possédant des gènes susceptibles de donner naissance à des mutants et des résistants ont presque tous été exterminés durant la guerre menée par les Sentinelles, des robots conçus par Bolivar Trask pour trouver et éliminer les mutants (ou toute menace s’y rapportant). Dans un ultime effort pour changer le cours tragique de l’Histoire, le Professeur Charles Xavier et Magnéto renvoient la conscience de Wolverine dans son propre corps dans le passé, en 1973, grâce aux nouveaux talents acquis par la jeune Kitty Pride alias Shadowcat. Ainsi conscient de l'avenir qui se prépare, il doit y retrouver et réunir les jeunes Charles Xavier et Erik Lensherr qu’à cette époque tout séparait, afin d’empêcher la production des Sentinelles de Trask.

 

Personnages importants dans le passé (1973) 

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Le Professeur Charles Francis Xavier, plus connu sous le nom de Professeur X, prend vie sous les traits de l’acteur James McAvoy (« The Last King of Scotland », « Atonement », « X-Men : First Class » et « Wanted »). A cette période, c’est un jeune homme troublé qui a perdu toute estime de lui à la suite du départ de Raven et Erik ainsi que la perte de l’usage de ses jambes.

Pour pouvoir marcher à nouveau, il utilise un sérum conçu par Hank McCoy qui soigne sa moelle épinière mais, comme chaque médaille a son revers, annule son pouvoir. 

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Erik Magnus Lensherr, alias Magneto, est incarné par le fabuleux Michael Fassbender (« Shame », « Inglorious Basterds » et « X-Men : First Clas »). En 1973, Magneto est incarcéré dans une prison fortifié du Pentagone pour l’assassinat du Président Kennedy. Il est toujours rongé par une haine féroce à l’encontre des humains qu’il considère comme inférieurs et nuisibles.

  

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Raven Darkholme, la célèbre Mystique, est jouée par Jennifer Lawrence (« Silver Linings Playbook », « Hunger Games » et « X-Men : First Class »). En 1973, Mystique traque le scientifique Bolivar Trask afin de découvrir son dessein maléfique à l’encontre des mutants. Son but final étant de lui ôter la vie afin que son projet Sentinelle ne voit pas le jour.

 

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Henry « Hank » McCoy, le Fauve, est interprété par l’acteur britannique Nicholas Hoult (« Warm Bodies », « A Single Man » et « Skins » (série britannique)). Hank est un jeune scientifique brillant, charmant et aimable.

Il est l’inventeur du sérum permettant de contrôler les mutations génétiques ainsi que de soigner la moelle épinière de Charles auquel il voue une totale dévotion. Dans des moments d’énervements, il devient le Fauve, une créature bleue agressive.

 

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Bolivar Trask est incarné par Peter Dinklage (« Game of Thrones »). Trask est un grand scientifique et ingénieur spécialisé dans la robotique. Celui-ci dirige un projet anti-mutants consistant à concevoir des robots, qu’il nomme Sentinelles, permettant de détecter les gênes mutants sur une personne afin de l’éliminer.

 

 

 

Personnages importants dans le futur

 

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Le Professeur Charles Francis Xavier, plus connu sous le nom de Professeur X, prend vie sous les traits de l’acteur Sir Patrick Stewart (« X-Men » et « Star Trek»). A cette période, c’est une personne sage et avisée qui cherche un moyen de mettre un terme à la guerre contre les mutants qui ronge le Monde.

 

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Erik Magnus Lensherr, alias Magneto, est incarné par Sir Ian McKellen (« X-Men », « Lord of the Rings » et « Da Vinci Code »). Magneto s’est enfin repenti et fait désormais équipe avec les X-Men. Lui aussi cherche désespérément à mettre un terme à la guerre avec l’aide du Professeur X.

  

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Logan, Wolverine, est une fois de plus joué par Hugh Jackman (« Australia », « Les Misérables » et « X-Men : Origins Wolverine »). Son rôle est de retourner dans le passé afin de retrouver les jeunes Erik et Charles pour les convaincre qu’un futur bien sombre les attend tous.

 

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Kitty Pride, Shadowcat, prend, pour la deuxième fois, vie sous les traits d’Ellen Page (« The East », « Inception » et « Juno »). Kitty est une jeune femme combative et pleine de surprises. En effet, elle a développé un nouveau pouvoir permettant de transférer la conscience d’un individu dans son corps à une période antérieure. Ce processus permet donc d’anticiper le futur et de modifier le cours des événements, comme si ce futur n’avait jamais existé.

 

 

Critique :

« X-Men : Days of Future Past » est un chef d’oeuvre dirigé d’une main de maître par l’excellent Bryan Singer. En effet, les effets spéciaux sont surprenants et terriblement vivants. Ce travail aiguisé nous permet de nous battre aux côtés de Wolverine. Le scénario de « X-Men : Days of Future Past », quant à lui, ne laisse aucune doute quant à l’issue finale. Néanmoins, nous nous laissons bercer dans les méandres de l’action. Ce que je tiens particulièrement à souligner est le travail efficace des scénaristes pour en faire une parabole sur la Seconde Guerre Mondiale (1940-1945). Les comics, à leur origine, étaient un excellent moyen de sensibiliser les populations sur des faits d’actualité (drogues, sexe, guerre, politique). C’est pourquoi, on retrouve fréquemment dans ceux-ci des éléments historiques « cachés » permettant de critiquer avec une certaine distance. En effet, (en schématisant), Bolivar Trask peut être considéré comme Hitler. Tout comme l’ancien chancelier d’Allemagne, il cherche à « purifier » et « protéger » le monde d’une menace. A la base, il ne vise que les mutants. Ensuite, les personnes porteuses de gènes susceptibles d’engendrer des mutants. Ou encore, les résistants. L’escalade peut encore continuer longtemps malheureusement… Dans le film le message est assez clair : accepter l’autre tel qu’il est sans tenter de le changer au risque d’engendrer des dérives.

James McAvoy (« The Last King of Scotland », « Atonement », « X-Men : First Class » et « Wanted ») incarne parfaitement le jeune homme torturé qu’était Charles à cet époque. De fait, chaque parcelle de son corps montre la souffrance psychologique et physique que celui-ci endure chaque jour depuis le départ de ses proches. Afin de caractériser encore plus cette situation, il porte des vêtements négligés montrant son manque total d’intérêt pour sa personne. Ce qui en fait un excellent acteur et un candidat parfait pour le rôle est sa capacité à faire étalage d’un panel incroyable de sentiments différents permettant aux spectateurs de s’y identifier en tant qu’être vivant complexe avec son passé et ses besoins propres.

Michael Fassbender (« Shame », « Inglorious Basterds » et « X-Men : First Class ») joue un Erik Lensherr tout à fait différent de celui que nous connaissons dans ses vieux jours. En effet, il se montre violent, impulsif et agressif. Néanmoins tout comme son alter ego du futur, il jouit d’une intelligence supérieure à la normale ainsi que d’une haine profonde à l’encontre de l’humanité. Pour nous faire ressentir cette atmosphère, Fassbender se glisse dans la peau d’une personne froide s’inspirant probablement de son rôle dans le tragique « Shame ».

Jennifer Lawrence (« Silver Linings Playbook », « Hunger Games » et « X-Men : First Class ») se montre plutôt décevante dans son interprétation de Mystique. Raven est une femme mystérieuse et forte qui est prête à tout pour arriver à ses fins. Bien que le personnage soit représenté tel quel dans le film, son interprétation un peu trop sensible de Mystique lui fait perdre sa crédibilité en tant qu’antagoniste principal. Si vous êtes envieux de découvrir les véritables talents d’actrice de Jennifer Lawrence, je vous renvoie au merveilleux « Silver Linings Playbook » dans lequel elle jouait une personnage ambigu aux côtés de Bradley Cooper.

Nicholas Hoult (« Warm Bodies », « A Single Man » et « Skins ») se montre convaincant mais peu impliqué dans la psychologie de son personnage. Il se montre en effet tout à fait capable de montrer une ambivalence à la docteur Jekyll et Mister Hyde en confrontant le Fauve et Hank mais se trouve incapable de montrer ses sentiments les plus profonds notamment à l’égard de Raven qu’il chérissait et admirait tant. Cependant, son jeu est crédible mais méritait peut-être une investigation plus profonde de son personnage afin de lui donner plus de crédibilité ainsi que de présence.

Peter Dinklage (« Game of Thrones ») possède un jeu excellent. Du début jusqu’à la fin nous sommes plongés dans les projets sombres du dangereux et obstiné Bolivar Trask. En effet, il ne quitte pas son rôle un instant ce qui nous permet de nous identifier à lui. Nous tentons en vain de le comprendre pour ne pas en faire le « méchant type ». Dinklage montre l’humanité du personnage tout en mettant en avant son manque d’empathie envers les mutants.

Sir Patrick Stewart (« X-Men » et « Star Trek»), bien que très peu présent, nous replonge dans la nostalgie des premiers X-Men avec un jeu calme et posé qui fait étalage de la sérénité et de l’intelligence qui emplit le grand Professeur Charles Xavier.

Sir Ian McKellen (« X-Men », « Lord of the Rings » et « Da Vinci Code »), bien que très peu présent aussi, nous montre qu’il n’a pas perdu la main en tant que Magneto. Son jeu est intéressant car il marque l’opposition entre le côté violent de ses actes passés et sa sérénité présente.

Hugh Jackman (« Australia », « Les Misérables » et « X-Men : Origins Wolverine ») nous démontre une fois de plus qu’il est la personnification idéale de Wolverine. Il a trouvé l’équilibre parfait entre le coté bestial et humain de Logan sans pour autant laisser le personnage se perdre dans ses instincts. Jackman est un grand acteur et restera toujours le Wolverine qui nous a énervé et attendrit dans les premiers opus de la saga X-Men.

 

Avis personnel :

La note que je décerne à « X-Men : Days of Future Past » est 8,5/10 car il s’élève aisément au rang d’un des meilleurs films de super-héros de l’Histoire. En effet, il est en équilibre parfait avec tout ce qui fait un bon film héroïque : action, amour, tragédie et amitié. De ce fait, je ne peux lui attribuer une mauvaise note ! De plus, il m’a permis de me replonger dans les souvenirs de mon enfance avec des personnages emblématiques… Courrez voir ce film tant qu’il en est encore temps (je ne vous ai malheureusement pas aidés à ce niveau) !

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